NOUS LA LDNA , POSONS LE CONSTAT QUE L’AFRIQUE EST ENCORE ET TOUJOURS PILLÉE PAR LA FRANCE IMPÉRIALISTE.

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Nous, la Ligue de Défense Noire Africaine (LDNA), posons le constat que l’Afrique est encore et toujours pillée, spoliée, volée, exploitée. Aussi la France, ne s’est pas encore complètement débarrassée ni de son complexe de supériorité envers ce continent7, ni des moyens, outils et personnels d’expropriations malsaines des matières premières de l’Afrique, dont elle semble disposer gratuitement grâce à la complicité des dictateurs qu’elle place et entretient – par des réseaux occultes – au pouvoir des pays d’Afrique francophone. Ainsi, le pétrole, l’uranium, le coltan, l’or, etc. non jamais autant profité à la richesse de la France, tout en condamnant à une nouvelle forme de servitude les populations autochtones de l’Afrique.

Nous constatons également l’intérêt porté par l’actuel président de la République Française Macron à la question de la francophonie africaine qui est une nouvelle forme de neuro-colonisation. En effet, le président de la France, conscient que l’Afrique compte plus de francophone que toute l’Europe – suite à une colonisation séculaire – souhaite renforcer cette domination linguistique comme si l’esprit de Jules Ferry et de son « devoir de civiliser », pesait encore de tout son poids sur les indépendances africaines. Contrairement au proverbe qui veut que les bons comptes fassent les bons amis, il semble que pour la France, les bons amis africains assurent les bons comptes de la France. Nous n’oublions pas que jusqu’en 1962, l’enseignement du français dans les anciennes colonies française se faisaient notamment par le « symbole » en Afrique – équivalent de la « planchette » dans les départements des Antilles – servant à discriminer, acculturer et dresser la jeunesse à l’amour du français par la honte et le rejet des langues locales et donc de la culture qui s’y rattache. Un véritable ethnocide assimilationniste.

Solutions proposées !
•Retour en France de toutes les troupes militaires françaises​ stationnées en
Afrique.

Abrogation des faux états africains créés par les états-majors occidentaux e​ n 1885 à Berlin, et n’ayant été utiles qu’à diviser une Afrique déjà

Création d’une République Fédérale des Etat-Unis d’Afrique g​ ouvernée par des instances gouvernementales propres à l’Afrique, et non assujetties à des réseaux occultes occidentaux. Ses pouvoirs et contre-pouvoirs seront équilibrés, s’inspirant des philosophies africaines (Ubuntu, Maât, etc.). Ainsi, contrairement aux démocraties parlementaires occidentales qui font voter des lois anticonstitutionnelles par des politiciens de carrière – souvent corrompus – dont le métier est de faire voter des lois au profit des lobbies les plus offrants. Le modèle africain permettant l’adoption des lois sera expliqué ultérieurement. L’Afrique sera découpée selon des régions qui recoupent la carte des peuples d’Afrique, car ces peuples qui vivent ensemble et partagent un destin commun forment la Nation, celle-ci étant organisée par les lois de la République fédérale. Toutefois au niveau régional, les citoyens pourront participer à une organisation démocratique avec parlement participatif, afin d’engager les meilleures volontés à s’engager pour leur État au niveau local, mettant ainsi un terme au métier de politicien de carrière.

Création d’une ​Organisation Africaine de la Santé​ qui aura pour rôle de financer les recherches scientifiques visant à démontrer scientifiquement – par la méthode du double-aveugle par exemple – l’efficacité des remèdes traditionnels. Rappelons pour exemple que cette démarche à déjà été réalisée avec succès par le Dr Jérôme Munyangui, chercheur biologiste qui a fait la démonstration de l’efficacité de la prise d’Artémisia pour soigner le Paludisme (malaria).

Création dans chaque région de la Fédération d’une ​Académie des Lettres​ qui aura pour rôle de décoloniser les langues africaines, de réaliser des lexiques et dictionnaires de ces langues et de créer des mots dans les langues régionales.

Création ou adoption d’une langue continentale Noire,​ afin de disposer d’une langue partagée par tous les Noirs qu’ils soient du continent ou de la diaspora. Cette langue ne remplacera pas les langues vernaculaires, mais sera apprise en complément de celles-ci comme une langue vivante nationale administrative, économique et commerciale. Les personnes qui le désirent pourront apprendre d’autres langues vivantes locales ou étrangères (tamoul, chinois, russe, français, anglais, allemand, etc.), mais l’enseignement et l’apprentissage de cette langue continentale sera obligatoire.
Abandon des monnaies coloniales comme le franc CFA ou son corollaire l’Eco. Création d’une monnaie fédérale africaine.

La Ligue de défense noire africaine

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