GABON / ARRIVÉE DE LA DÉPOUILLE DE L’ÉTUDIANT KETCH OBORO ASSASSINÉ EN RUSSIE : MANIFESTATION À L’AMBASSADE DE RUSSIE

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«J’attendais que mon fils arrive ici pour parler. Je suis le papa de Ketch. C’est moi qui vient d’ouvrir le cercueil. Je suis désolé de constater que le Gabon et la Russie ne fournissent pas assez d’efforts. Je suis encore désolée de constater que l’ambassadeur du Gabon en Russie fasse des publications jusqu’à dans L’Union pour dire que l’enfant est mort de maladie. Pur mensonge», a-t-il amorcé, avant d’apporter davantage de précisions à son propos.

«Là je viens d’ouvrir le cercueil de mon fils et je n’ai même plus besoin d’autopsie. Sa tête a été ouverte. Au niveau du cœur c’est ouvert, recousu. J’ai des correspondances de la dame dont je ne voudrai pas citer le nom, à l’ambassade de Russie, disant que les conditions de la mort n’ont pas été élucidées» alors que la représentation soviétique au Gabon l’a assuré que le cœur du jeune homme par ailleurs «sportif», se serait arrêté après avoir «bu le vin».

Hors, rappelle-t-il, son fils ne souffrait d’aucune maladie. Et le soir de sa disparition, il a été en conversation vidéo avec sa famille, qui assure n’avoir rien remarqué. D’autant que l’étudiant préparait un test pour le lendemain, raison pour laquelle il n’aurait pas été de sortie cette nuit-là. Suivant les propos du père du défunt, «depuis le 12 décembre dans la nuit, ils l’ont sorti de la maison et l’ont assassiné. Et ils l’ont entraîné à l’extérieur de la ville pour jeter le corps. C’est des assassins!»

Au-delà de la douleur qui l’anime de revoir son fils dans des conditions aussi dramatiques, le père de Ketch OBORO a tenu à faire entre sa colère et sa désolation sur les circonstances qui entourent le décès de son fils dont la dépouille raconterait à elle-même ô combien les dernières heures de sa vie ont pu être douloureuses.

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