ALLEMAGNE đŸ‡©đŸ‡Ș : LA POLICE DÉMANTÈLE UN RÉSEAU PEDOCRIMINEL DE 400 000 MEMBRES SUR LE DARKNET

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LA POLICE ALLEMANDE DÉMANTÈLE UN RÉSEAU PEDOCRIMINEL DE 400 000 MEMBRES SUR LE DARKNET

La police allemande a dĂ©mantelĂ© un rĂ©seau pĂ©docriminel comptant plus de 400 000 membres hĂ©bergĂ© sur le darknet et arrĂȘtĂ© quatre suspects. En 2017 et 2019, les autoritĂ©s allemandes avaient dĂ©jĂ  dĂ©mantelĂ© deux vastes rĂ©seaux du mĂȘme genre sur internet. La police judiciaire allemande a annoncĂ© le 3 mai avoir dĂ©mantelĂ© un important rĂ©seau de pĂ©dopornographie de «plus de 400 000 membres» qui sĂ©vissait sur le «darknet», rapporte l’AFP qui cite la police judiciaire allemande. Ce rĂ©seau est prĂ©sentĂ© comme l’un «des plus grands au monde», et quatre suspects ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dont les animateurs prĂ©sumĂ©s de la plateforme.

La police a dĂ©mantelĂ© cette plateforme appelĂ©e «Boystown», crĂ©Ă©e en 2019, ainsi que deux messageries qui y Ă©taient affiliĂ©es. Ce dĂ©mantĂšlement est intervenu aprĂšs une sĂ©rie de perquisitions effectuĂ©es mi-avril dans trois rĂ©gions allemandes. «La plateforme avait une portĂ©e internationale et servait Ă  l’Ă©change de pornographie se rapportant aux mineurs», essentiellement des photos ou vidĂ©os d’abus perpĂ©trĂ©s sur de jeunes garçons. Parmi elles figuraient «des images d’abus sexuels graves sur de trĂšs jeunes enfants». Trois Allemands ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s sur le territoire national sur mandat d’arrĂȘt du tribunal de Francfort, au terme d’une enquĂȘte de plusieurs mois menĂ©e par une unitĂ© spĂ©ciale de la police allemande sous la coordination d’Europol et avec la collaboration des polices nĂ©erlandaise, suĂ©doise, australienne, amĂ©ricaine et canadienne. Faisant l’objet d’un mandat d’arrĂȘt international, un quatriĂšme Allemand qui rĂ©side au Paraguay a Ă©tĂ© interpellĂ© sur place et devrait ĂȘtre livrĂ© aux autoritĂ©s allemandes. «Un succĂšs fantastique dans la lutte contre les violences sexuelles contre les mineurs» Parmi ces quatre suspects, trois ĂągĂ©s de 40, 49 et 58 ans sont soupçonnĂ©s «d’avoir Ă©tĂ© les administrateurs de la plateforme pĂ©dopornographique» qui, en plus de s’occuper de la gestion du rĂ©seau, Ă©taient chargĂ©s «du suivi des clients», prĂ©cise la police. Ils sont notamment soupçonnĂ©s de s’ĂȘtre occupĂ©s de la mise en application technique de la plateforme et de la maintenance du serveur. Ils auraient aussi envoyĂ© aux membres de la plateforme des consignes de sĂ©curitĂ© visant Ă  minimiser les risques d’ĂȘtre dĂ©couverts par les autoritĂ©s. Le quatriĂšme suspect, un homme de 64 ans, est quant Ă  lui soupçonnĂ© d’avoir Ă©tĂ© l’un des utilisateurs les plus actifs de la plateforme et d’avoir postĂ© plus de 3 500 messages sur le rĂ©seau. La ministre de la Justice de la rĂ©gion de Hesse, oĂč est situĂ© Francfort, a qualifiĂ© l’opĂ©ration «de succĂšs fantastique dans la lutte contre les violences sexuelles contre les mineurs». Ce n’est d’ailleurs pas la premiĂšre fois que l’Allemagne dĂ©mantĂšle avec succĂšs un rĂ©seau pĂ©docriminel sur internet.  En juin 2017, le rĂ©seau pĂ©dophile «Elysium» dĂ©mantelĂ© par les autoritĂ©s allemandes En mars 2019, quatre Allemands avaient Ă©tĂ© accusĂ©s d’avoir gĂ©rĂ© une plateforme dĂ©nommĂ©e «Elysium» et avaient Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  des peines de prison ferme allant de trois ans et dix mois Ă  neuf ans et neuf mois. Actif pendant six mois et fermĂ© en juin 2017 par les autoritĂ©s allemandes, le site comptait plus de 111 000 membres dans le monde entier et leur permettait d’Ă©changer des photos et des vidĂ©os d’enfants. En septembre 2019, la police allemande avait aussi interpellĂ© sept personnes soupçonnĂ©es d’avoir administrĂ© une plateforme du darknet hĂ©bergĂ©e sur des serveurs cachĂ©s dans un ex-bunker de l’OTAN oĂč Ă©taient menĂ©s trafics d’images pĂ©dopornographiques, de drogue et de donnĂ©es volĂ©es. Le darknet est un espace internet anonymisĂ© et non rĂ©fĂ©rencĂ© par les moteurs de recherche conventionnels. Ce rĂ©seau est utilisĂ© rĂ©guliĂšrement pour hĂ©berger le trafic criminel de drogues, d’armes ou de pornographie infantile.

LDNA PRESSE

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