MARTINIQUE : LA LDNA CONDAMNE LES VIOLENCES DES FORCES DE L’ORDRE CONTRE LES SOIGNANTS

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CONDAMNATION DES VIOLENCES DES FORCES DE L’ORDRE CONTRE LES SOIGNANTS MARTINIQUAIS

Les images extrêment choquantes provenant de la Martinique de violences des forces de l’ordre françaises à l’encontre des personnels soignants en résistance contre le pass qui n’a rien de sanitaire et l’obligation vaccinale pour les soignants ne nous laissent pas indifférent.
Ces violences des bras armés de l’État colonial français sont inacceptables, nous les condamnons avec la plus grande fermeté !

Des hordes de gendarmes, policiers et agents de la BAC ont investi jeudi et vendredi dernier le CHU Pierre Zobda Quitman de Martinique dans un nombre disproportionné assez effrayant.
Ils devaient contrôler les fameux pass, mais au lieu de ça vendredi ils se sont livrés à une répression sauvage à l’encontre des personnels soignants mobilisés pour leurs droits.
Ils ont gazé à l’intérieur de l’hôpital, notament au niveau des Urgences où il y avait des malades sur des brancards, les gaz toxiques sont arrivés jusqu’à la maternité où des bébés, patients et soignants ont été fortement incommodés.

Dans les couloirs de l’hôpital des forces de l’ordre se sont adonnées à une chasse à l’homme surréaliste de soignants sur leur lieux de travail. Par ailleurs avec une grande sauvagerie ils ont abusivement arrêté avec plaquage ventrale au sol deux soignants qui n’avaient rien fait de répréhensible et qui du reste s’en allaient. Ils ont été relâchés samedi dans la journée.

La direction de l’hôpital non mélaninée et non martiniquaise aujourd’hui assigne en justice en référé des représentants de l’intersyndicale des soignants martiniquais au tribunal. Sans la moindre honte ils poursuivent même au tribunal de Fort de France même un soignant syndicaliste qui est décédé depuis plusieurs jours déjà soit bien avant les derniers évènements.
Les auteurs des violences en uniformes ne sont bien évidement inquiétés de rien.

Un hôpital est un lieu de soin, ce n’est ni un commissariat de police, ni une caserne de gendarmerie.
Les personnels soignants qui sont nos fréres et soeurs martiniquais ne sont pas des criminels ni des terroristes !
Nous réitérons nos vigoureuses condamnations à l’encontre de ces agissements d’une inhumanité infecte et nous témoignons notre solidarité fraternelle avec les soignants martiniquais, dont la lutte est légitime.

La LDNA.
Fait le 18 octobre 2021 à Bruxelles

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