URGENT GUINÉE 🇬🇳 : Pédophilie, M’mahawa, 14 ans, séquestrée et abusée par Gerarg Pirou un français de 76 ans, à Conakry

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URGENT GUINÉE 🇬🇳 : Pédophilie, M’mahawa, 14 ans, séquestrée et abusée par Gerarg Pirou un français de 76 ans, à Conakry

C’est une affaire triste, révoltante et déchirante qu’avenirguinee.net vous fait lire ce jeudi 10 février 2022. Une fillette âgée seulement de 14 ans, originaire de  »Garagny », préfecture de Dubréka, dit avoir été entrainée dans un réseau par une femme à Conakry. Selon des explications qu’elle a confiées à notre rédaction au cours d’une interview au quartier Matoto Khabitaya, M’mahawa Camara, qui arrive à peine à raconter ce qu’elle a subi, accuse un français nommé Gérard Piriou, âgé de 76 ans, de séquestration, vi0l et pédophilie en complicité avec une dame du nom de Fatoumta Binta Diallo au quartier Kobaya, dans la commune de Ratoma. Sans plus de commentaires, nous vous proposons sa réaction.  Emouvant !!!

« J’étais chez ma tante à Kobaya, la dame Fatoumata Binta Diallo, une de nos voisines, m’a dit de tresser sa fille, je lui ai dit que je ne peux pas, elle m’a dit d’essayer pour l’aider. Quand j’ai accepté, elle a envoyé trois filles que j’ai tressées. Ensuite, elle a apprécié et m’a dit que dans la vie on ne peut jamais connaître d’ où provient notre chance, quelle peut m’aider. Lorsque mes parents sont partis au marché, elle a envoyé du lait que j’ai bu. Une autre fois elle a envoyé le lait, j’ai senti l’odeur du parfum sur le lait, je lui ai dit que je sens quelque chose, elle m’a dit que lorsqu’elle s’habillait le lait n’était pas couvert, et c’est pourquoi je sens l’odeur du parfum. Donc, j’ai pris et j’ai bu un peu. Un autre jour, elle a envoyé le lait plus les noix de cola soit disant que c’est son sacrifice, j’ai encore bu. Mais, je ne me sentais pas bien à la maison quand j’ai bu le lait qu’elle m’envoyait. Lorsque mes parents sont tous sortis, elle est venue me donner de l’argent pour fuir et partir au village. Arrivée là-bas, elle m’a dit de revenir à Conakry. J’ai donc pris quelques affaires et j’ai fui pour la rejoindre. Elle est venue me chercher au carrefour cité, et sur une moto nous sommes parties dans une cour à Kobaya. Cette cour était toujours fermée quand j’y étais. Après, elle a appelé mon papa pour lui dire que sa fille est maintenant avec elle, ce dernier lui a dit qu’ils sont en train de me chercher là-bas. Elle n’a pas dit qui elle est, elle a juste dit que M’mahawa est maintenant avec elle », dit-elle. A l’en croire, la dame a fait des promesses qu’elle n’a pas réalisées.

« Je suis restée avec elle dans cette maison, elle a promis de m’inscrire dans un atelier de couture, promesse qu’elle n’a pas tenue. C’est moi qui faisait tous les travaux de la maison. Je me rappelle, c’était le premier jour du mois de Ramadan de l’année passée. J’y ai passé 6 mois.

Un jour, après mes travaux, j’étais en train de déjeuner, elle m’a demandée si je voulais d’un blanc, je lui ai dit comment ? elle a dit qu’elle veut prendre ma photo pour envoyer à ce blanc pour qu’il puisse m’aimer. Alors que je déjeunais, elle m’a photographiée. Quand le monsieur l’appel par vidéo, assise dans son lit, elle montre ses seins, ensuite elle me demande de faire la même chose ; je faisais aussi pour exciter  le blanc. Un jour le blanc est venu, Tantie Bintou m’a demandée d’aller toucher les cheveux du monsieur, qu’il aime bien ça, j’ai refusé, elle m’a dit d’aller qu’il ne va rien me faire. Pendant la nuit, elle a dit à sa fille de rentrer avec moi dans la chambre du blanc, j’ai refusé, elle m’a forcée. Quand nous sommes rentrées, Bizou (la fille) s’est déshabillée, elle m’a dit de me déshabiller aussi. Ensuite, elle a commencé à sucer le $exe du monsieur qui faisait la même chose avec elle. Donc, je lui ai dit que je n’aime pas faire ça. Enervée, elle m’a giflée pour me pousser à faire la même chose qu’elle. Ensuite, celle qu’elle appelle maman est aussi venue, elle m’a giflée et frappée pour que je couche avec le blanc. Comme je ne pouvais rien, j’ai fait la même chose que Bizou. La deuxième nuit, la dame nous a fait rentrer encore dans la chambre du monsieur. On a fait cela jusqu’à 4 fois », a expliqué la fillette en fondant en larmes.

« Pour m’intimider », poursuit-elle, « elle disait que son mari, qui est policier, allait me frapper dès qu’il rentrait. Son mari a retiré mon téléphone pour m’empêcher de communiquer avec mes parents. Son mari est dans le coup et il sait tout ce qui se passe. Il travaille au commissariat central de Matoto. Une fois, quand j’ai refusé d’aller dans la chambre du blanc, le matin, au moment où je faisais mes toilettes, le blanc m’a frappée ».

Le père de M’mahawa, qui n’avait plus de nouvelles de sa fille, a donc décidé de venir à Conakry. Malheureusement il sera déçu.

« Mon papa est donc venu à Conakry pour savoir ce qui se passe. Il est venu demander dans le quartier, on l’ a conduit vers la cour où j’étais. Quand mon papa m’a vue, il a dit ‘’ mais comment ton corps est comme ça ?’’ je n’ai rien dit parce qu’on m’avait dit que si je raconte à une personne ce qui se passe dans cette cour, que son mari, qui est policier, va enfermer mes parents. Mon papa a donc décidé d’attendre la dame et son mari. Elle a proposé de l’argent à mon papa pour qu’il me laisse avec elle, celui-ci a refusé… ». La victime a donc décidé de tout raconter à son papa.

Comment le français et sa complice ont-ils été arrêtés ? un membre de la famille de M’Mahawa de répondre : « il y a un de nos cousins qui est gendarme, qui nous a conduit au niveau de la brigade de recherche de Entag. Nous avons porté plainte là-bas contre le blanc et Fatoumata Binta Diallo. Mais, c’était à 22h, donc la commandante qui est là-bas nous a dit de rentrer et de revenir à 6h 30. Donc, nous sommes allés avec la fille. Aussitôt arrivés, on n’est parti à Kobaya avec l’équipe de la gendarmerie. Ils ont arrêté monsieur et la dame. Quand nous sommes partis, la commandante qui était là-bas a dit qu’elle ne peut pas gérer l’affaire parce que ce n’est pas son travail. On est allé à l’hôpital Ignace Deen chez le professeur Hassane. Le docteur a dit qu’il faut que le blanc vienne. Quand ce dernier est venu, ils ont fait la visite mais, jusqu’à présent, nous n’avons pas été informés du résultat. Lui, il a fait le compte rendu à la gendarmerie qui a aussi déféré le dossier au tribunal de première instance de Dixinn. Le juge d’instruction nommé ‘’Lazare’’ a dit qu’il va suivre le dossier. Quand Il a pris le passeport du blanc, chaque jour il nous disait ‘’allez-y et revenez après’’. Chaque fois c’est la même réponse. Après, il nous a dit que les résultats vont sortir après 6 mois, on a dit d’accord et nous avons patienté. Ils ont négocié entre eux là-bas et libérer le blanc qui est parti. La dame également. Nous avons contacté des ONG mais, malheureusement, nous avons été trahis par celles-ci », a-t-il regretté.

La famille de la victime M’mahawa Camara, déjà malade, demande justice dans cette affaire. Ensuite, elle appelle à une assistance sociale à l’endroit de la fillette qui souffre.

« Nous demandons au président Colonel Mamadi Doumbouya de s’impliquer personnellement dans ce dossier afin que justice soit faite. Parce qu’on ne doit pas accepter que des personnes viennent faire du mal à nos enfants et s’en aller comme ça sans justice », a lancé le frère de la jeune fille.

A suivre…

Source: Mohamed Cissé et ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.net

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