ACHARNEMENT CONTRE DR. CHOGUEL K. MAÏGA
LES NOUVEAUX CONJURÉS CONTRE LA TRANSITION EN MAL DE CIBLE
Cela fait plusieurs semaines d’affilée que l’actuel PM CKM fait l’objet d’attaques de part et d’autre pour sa gestion en tant chef de l’administration malienne. Sa démission était même en téléchargement selon ses détracteurs. Mais la cible choisie est inatteignable.
L’honneur m’échoit aujourd’hui et je voudrais bien que l’on comprenne le sens et la portée du combat de l’équipe de la transition. À ceux qui auront l’intelligence de comprendre mon propos, il apparaîtra clairement que, pour le bonheur même du Mali, l’heure du départ du Premier ministre n’a pas encore sonné. Les velléitaires se trompent lourdement de cible. Toutes leurs visées ne parviendront pas à faire de Dr. Choguel Kokalla Maïga le bouc émissaire idéal ou l’agneau de sacrifice pour réussir leur coup bas contre la marche irrésistible du Mali vers le recouvrement de sa souveraineté entière. Nul n’est dupe. Pour mettre les bâtons dans les roues de la Transition, les conjurés s’en prennent avec une rare véhémence à la personne du chef du gouvernement. Une fois qu’ils arriveront à faire crouler ce pilier essentiel qui est l’aile politique du pouvoir actuel, ils entraîneront facilement dans la dégringolade toute l’architecture transitoire. Mais, Dieu merci, ils perdent leur énergie et leur temps.
À titre de rappel, le choix du Premier ministre le 07 juin 2021 était un énorme défi lancé pour le Président Assimi Goïta après la rectification de la transition. Le chef de l’État a fait le bon choix. Depuis, le Mali, un temps jouet entre les mains de la France et risée du monde, a repris en main l’initiative historique. Des moments de gloire suivront ( discours mémorable à la tribune de l’ONU, réponses appropriées aux propos discourtois et mal polis des autorités françaises, la défense des contonculteurs maliens et africains à Genève, le réarmement judicieux et adéquat des FAMa, etc., la gestion calme des ). sanctions contre notre pays…). Après s’être révélé comme une bonne trouvaille pour le Président de la Transition, Choguel est devenu comme une icône pour les masses, le peuple debout. Au delà du Mali, il est aujourd’hui, de plus en plus, le symbole de la fierté. Les Maliens savent qu’il est résolument au service de la patrie et qu’il sert loyalement le Président de la Transition, qu’il s’efforce, du mieux qu’il peut, à traduire en actes les instructions patriotiques de la plus haute autorité, au grand bonheur du Mali et des Maliens.
Non, Choguel ne peut être subitement un antihéros, il ne fait rien contre les intérêts. Bien au contraire, il est déterminé chaque jour plus à se tenir ferme auprès du Colonel Assimi Goïta dans l’œuvre de redonner au Mali sa gloire d’antan. Il a une connaissance claire de ce qu’il est, surtout au regard des conditions et exigences du moment : un Premier ministre, fusible par essence. Pour cette raison, il ne pose aucun acte qui puisse décevoir le Président, qui lui confie avec confiance des missions délicates. Le président est le seul à l’évaluer et à apprécier son bilan.
Le combat contre l’impérialisme est une lutte de longue haleine et le PT le sait mieux que quiconque aujourd’hui. Choguel est cet homme politique rare que le peuple a longtemps cherché, à qui Assimi Goïta a donné pleinement son quitus pour mener le combat de la souveraineté et de l’indépendance totale du Mali.
Qu’on l’aime ou pas, Choguel est un patriote qui mène un combat qui est loin de se terminer. Et il est au front avec toute la détermination dont il est capable, et il joue son rôle avec engagement et probité. Qui, mieux que Choguel, dans la pléiade des politiques maliens, maîtrise le jeu international ? Il a, il faut le lui reconnaître, une part importante à apporter encore à cette lutte de redressement de notre pays. Il est au cœur de tout ce qui est à présent conçu ou en conception pour la refondation de notre État.
Nous sommes, nous Maliens patriotes, en train de combattre un système. Ceux-là qui sont dans un combat de personne se trompent et ne comprennent pas notre détermination.
Le Mali d’aujourd’hui a besoin de tous ses dignes filles et fils, Choguel en est le prototype. Sortons de la distraction, de la haine et de l’acharnement. L’ennemi a signifié, et signifie toujours, qu’il n’est pas prêt d’arrêter sa politique de diviser pour mieux régner. Nul ne doit souhaiter que le PT Assimi échoue et nul encore ne doit se plaire à voir le Premier ministre Choguel partir. Cet échec et ce départ plongeront le pays dans l’abîme. Le peuple qui a répondu si massivement au Président de la Transition le 14 janvier veille sur la stabilité de l’exécutif. Il tient autant à l’aile militaire qu’à l’aile politique de la Transition. Que l’on foute donc la paix à Choguel ! Dieu bénisse le Mali !
Source : journal Le National, n° 459 du mercredi
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