France 🇫🇷: Des Ă©tudiants africains venus d’Ukraine sommĂ©s par les autoritĂ©s française de quitter le territoire.

0

RĂ©fugiĂ©s en France, des Ă©tudiants africains venus d’Ukraine sommĂ©s de quitter le territoire

Tous les rĂ©fugiĂ©s venus d’Ukraine ne sont pas tous logĂ©s la mĂŞme enseigne. Des Ă©tudiants africains ayant fui le conflit ont trouvĂ© refuge en France, mais leur pays d’origine n’Ă©tant pas en guerre, ils ne bĂ©nĂ©ficient pas des mĂŞmes protections juridiques que les exilĂ©s ukrainiens.

La guerre en Ukraine a provoquĂ© un exode massif. Mais tous les rĂ©fugiĂ©s ne sont pas logĂ©s Ă  la mĂŞme enseigne. Europe 1 se penche sur un cas particulier, celui des Ă©tudiants africains qui ont fui le conflit pour trouver refuge en France. Leur pays d’origine n’Ă©tant pas en guerre, ils ne bĂ©nĂ©ficient pas des mĂŞmes protections juridiques que les exilĂ©s ukrainiens. Aujourd’hui, ils se retrouvent dans l’obligation de quitter le territoire. Certains sont arrivĂ©s en mars Ă  OrlĂ©ans, d’autres Ă  Paris et une dizaine en Ardèche oĂą ils ont Ă©tĂ© accueillis dans un camp de vacances.

Jusqu’au 20 mai pour quitter la France

Le problème pour les autoritĂ©s françaises, c’est qu’ils n’ont pas la nationalitĂ© ukrainienne. Ils ne peuvent donc pas prĂ©tendre au titre de sĂ©jour exceptionnel accordĂ© aux rĂ©fugiĂ©s fuyant l’invasion russe . Leur pays d’origine n’Ă©tant pas non plus en guerre, ces Ă©tudiants ne peuvent pas non plus demander d’asile politique Ă  la France.

Pour le prĂ©fet de l’Ardèche, Thierry Devimeux, ils ont de ce fait vocation Ă  rentrer chez eux, a-t-il prĂ©cisĂ© dans une interview accordĂ©e Ă  la presse locale. La prĂ©fecture de l’Ardèche leur laisse donc jusqu’au 20 mai pour quitter le territoire français.

Un arbitrage “injuste et insupportable”

C’est une dĂ©cision injustifiĂ©e pour HervĂ© Giot, prĂ©sident du Mouvement contre le racisme et pour l’amitiĂ© entre les peuples (MRAP) Ă  Aubenas. “Certains avaient des propositions très nettes pour travailler, d’autres des propositions très nettes pour reprendre les Ă©tudes Ă  la rentrĂ©e prochaine”, explique-t-il au micro d’Europe 1. Face Ă  ces cas particuliers, “le prĂ©fet n’a pas transigĂ©, c’est du refus”, assure HervĂ© Giot. “Ça nous semble absolument injuste et insupportable”, se dĂ©sole-t-il.

Certains de ces Ă©tudiants ont dĂ©jĂ  quittĂ© l’Ardèche pour tenter de dĂ©crocher un titre de sĂ©jour en Allemagne, en Belgique ou en Espagne.

Source: Europe 1

Laisser un commentaire