COMMUNIQUÉ DE LA LDNA SUITE Á LA MORT DE LA REINE ELISABETH II

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Un symbole du colonialisme des plus sanglant vient de s’éteindre, cependant sans animosité il convient de repositionner les choses dans leur sens véritable et de ne surtout pas être ignorant de son histoire.

D’autant qu’il n’y a aucune raison de verser des concerts de pleurniches ou autre, Rest in peace (RIP) et la Ligue de Défense Noire Africaine, la LDNA, ne le fera pas.

Á mille lieues de l’image de la gentille grand mère qui nous est actuellement dépeinte. La défunte reine d’Elisabeth Alexandra Mary Windsor est dépositaire des crimes de l’Empire colonial britanique dont elle était la reine et que de son vivant elle n’a jamais renié.

La courrone britannique a été une plaie pour les peuples d’Afrique, pour les peuples autochtones des Amériques, pour les aborigènes d’Australie, pour les maoris d’ Aotearoa (le nom maori de la Nouvelle Zélande) et pour tous les peuples que l’Empire colonial britanique a soumis sous le joug de sa colonisation féroce des plus déshumanisante.


Comment oublier ces milliers de nations autochtones du nord des Amériques et des Caraïbes qui ont été purement et simplement rayées à tout jamais de la surface de la Terre suite à une extermination de masse effroyable, un génocide perpétré durant plusieurs siècles au nom de la royauté britannique.
Aujourd’hui les centaines de ces peuples ayant survécus souffrent encore des affres du colonialisme british. Ils ont été dépossédés de leur terre ancestrale, certains vivent parqués dans des réserves et leurs droits humains fondamentaux sont constament violés.

Comment oublier les razzias, les massacres et les déportations forcés de nos ancêtres africains flanqués de façon avilissante pire que des bêtes dans les cales des bateaux négriers et leur humanité confisquée pour être réduits en esclavage, à travailler les fers aux pieds sous les coups de fouets dans les champs de coton d’Amérique du nord où dans les champs de Cannes à sucre des îles de la Caraïbe.

Le commerce sucrier colonial et esclavagiste qui était «le pétrol vert» de l’époque puis le reste des pillages et exploitations des matières premières à contribuer à bâtir de colossales fortunes des Empires coloniaux européens et permis à l’Empire britannique de passer sans trop de mal l’époque de la grande dépression.

Il faut avoir en mémoire également que bien avant que les colons anglais débarquent du «Mayflower» en 1620 dans la baie de Plymouth pour y fonder la colonie de Plymouth (future colonie de la Baie-du-Massachusetts) marquant ainsi le début de la conquête coloniale britannique dans les Amériques et bien que la présence coloniale britannique a commencé très tôt en Afrique vers les années 1618 dans le territoire correspondant à la Gambie actuelle, qui deviendra une colonie à partir de 1821.

Les Winsdors, la famille royale actuelle au Royaume-Uni ne sont que les descendants de la Maison de Saxe-Cobourg-Gotha dont la reine Victoria fut un pillier et dont le long règne fut jalonné de massacres en Afrique.
La reine Elisabeth II a elle même,aussi du sang sur les mains puisque c’est sous son règne que fut commis le terrifiant massacre de la rébellion Mau Mau du peuple Kikuyu au Kenya durant 8 ans dans les années 50 .
Et ce ne fut pas son seul fait d’armes sanguinaires en Afrique.

Par conséquent, à moins d’être plongé dans une aliénation mentale par simple ignorance de son histoire pour les peuples africains et afro descendants conscientisés. Il n’y a pas matière à pleurer un tel bourreau.

Aussi en ces heures de deuil au Royaume-Uni nous souhaitons à nos peuples africains, afro descendants ainsi qu’aux peuples autochtones des Amériques de continuer à s’organiser pour leur ibération.

«La patrie ou la mort, nous vaincrons» et nous vaincrons c’est une certitude.

La Ligue de Défense Noire Africaine,
fait à Bruxelles le 9 septembre 2022.

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