Coup d’État au Burkina Faso : renversé par l’armée, Paul-Henri Sandaogo Damiba démissionne (déclaration)

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Après 48 heures de d’incertitude, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est finalement résolu à démissionner de ses fonctions de président de la transition, ce dimanche 2 octobre. C’est donc à la suite des ” actions de médiation menées par les les communautés coutumières et religieuses que ”  le ” Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a proposé lui-même sa démission afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves”, selon une déclaration des faitières desdites communautés.

Selon la déclaration, avant de démissionner, Paul Henri Sandaogo Damiba a posé sept (7) conditions qui ont toutes été acceptées par le Président designé du MPSR, le capitaine Ibrahim Touré. Il s’agit entre autre ” de la garantie de la sécurité et de la non poursuite des FDS engagés à ses côtés, la poursuite de la réconciliation nationale, la garantie de sa sécurité et de ses droits ainsi que ceux de ses collaborateurs “.

Arrivé au pouvoir par les armes, après avoir renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, il sera resté à peine plus de huit mois au sommet de l’Etat. Le capitaine Ibrahim Traoré, chef du 10e Régiment de commandement d’appui et de soutien, lui succède à la tête du Mouvement MPSR et assurera l’expédition des affaires courantes de l’Etat jusqu’à la prestation de serment du nouveau président désigné.

Voici les sept (7) conditions posées par Paul-Henri Sandaogo Damiba

1. La poursuite des activités opérationnelles sur le terrain

2. La garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagés à ses côtés

3. La poursuite du renforcement de la cohésion au sein des FDS

4. La poursuite de la réconciliation nationale

5. Le respect des engagements pris avec la CEDEAO

6. La poursuite de la réforme de l’Etat

7. La garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs.

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