France 🇫🇷 : Deux frères nĂ©onazis ancien membre du Service d’ordre du Front National ont enlevĂ© et violĂ© une collĂ©gienne de 11 ans.

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Normandie : 15 ans de réclusion pour le violeur qui voulait faire accuser des étrangers

Les frères Goeller ont été condamnés pour le viol d’une collégienne de 11 ans dans la Manche en 2004.

Deux frères ont Ă©tĂ© condamnĂ©s mardi par la cour d’assises de la Manche Ă  respectivement 15 et 10 ans de rĂ©clusion criminelle pour le viol d’une collĂ©gienne de 11 ans en 2004, crime dont ils voulaient faire accuser des Ă©trangers.

La cour d’assises d’appel de la Manche a condamnĂ© FrĂ©dĂ©ric Goeller, 48 ans, qui a des signes nazis tatouĂ©s sur le corps, Ă  15 ans de rĂ©clusion pour viol sur mineur. Conforme aux rĂ©quisitions de l’avocate gĂ©nĂ©rale qui avait demandĂ© entre 15 et 18 ans, cette peine est identique Ă  celle prononcĂ©e en première instance.

Son frère, Fabrice Goeller, 37 ans, a lui été condamné à 10 ans de réclusion pour complicité de viol, contre seulement six ans en première instance. Le parquet général avait requis une peine de 10 à 12 ans.

Les deux accusĂ©s ont reconnu les faits. En octobre 2004, ils avaient enlevĂ© l’enfant scolarisĂ©e en 6e alors qu’elle rentrait de son collège Ă  Vire (Calvados), avant de l’emmener dans un bois et de la violer. Pendant les faits, les deux hommes se sont appelĂ©s par des prĂ©noms Ă  consonance arabe pour se faire passer pour des Tunisiens.

L’ADN a parlĂ©

L’affaire avait Ă©tĂ© classĂ©e en 2007. Le dossier a Ă©tĂ© rouvert en 2014, lorsque les deux accusĂ©s ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s puis condamnĂ©s Ă  Rennes (Ille-et-Vilaine) pour une tentative de vol. L’ADN alors prĂ©levĂ© du frère aĂ®nĂ© correspondait Ă  celui retrouvĂ© lors du viol de 2004.

Le frère aĂ®nĂ© « est dans une situation de repentir important, de honte profonde de ce qu’il a fait », a dĂ©clarĂ© Ă  Me Olivier Pacheu, son avocat.

Ancien membre du service d’ordre du Front national, « il ne revendique plus du tout ces idĂ©es », a ajoutĂ© l’avocat. « C’est quelqu’un qui commence Ă  trouver un apaisement qu’il n’avait pas avant d’ĂŞtre incarcĂ©rĂ©. » Les deux hommes qui comparaissaient dĂ©tenus encouraient 20 ans de rĂ©clusion.

Source: Le Parisien

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