URGENT MALI 🇲🇱: Le Gouvernement demande le dĂ©part immĂ©diat des forces d’occupations danoises pour absence d’un ” accord bilatĂ©ral”.

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URGENT MALI 🇲🇱: Le Gouvernement demande le dĂ©part immĂ©diat des forces d’occupations danoises pour absence d’un ” accord bilatĂ©ral”.

Lundi 24 janvier, le Mali a demandé au Danemark de retirer «immédiatement» la centaine de soldats arrivés il y a peu dans le pays pour participer à la force Takuba initiée par la France. Ils affirment que ce déploiement est intervenu sans leur aval. Le Mali a demandé au Danemark de retirer sans délais la centaine de soldats arrivés récemment dans le pays pour prendre au groupement européen de forces spéciales Takuba initié par la France.


Comme le rapporte l’AFP, le gouvernement malien a fait savoir dans un communiquĂ© lu Ă  la tĂ©lĂ©vision nationale et publiĂ© sur les rĂ©seaux sociaux que «ce dĂ©ploiement est intervenu sans son consentement». Le Danemark a annoncĂ© la semaine passĂ©e l’arrivĂ©e au Mali de 90 hommes, majoritairement des soldats d’Ă©lite et des chirurgiens militaires, censĂ©s participer au sein de Takuba Ă  la protection des civils contre les djihadistes dans la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger), et ĂŞtre basĂ©s Ă  MĂ©naka (est du Mali).  Regroupement de forces spĂ©ciales europĂ©ennes destinĂ© Ă  accompagner les soldats maliens au combat face aux djihadistes, la task force Takuba a Ă©tĂ© lancĂ©e en mars 2020 Ă  l’initiative de la France pour partager le fardeau avec les partenaires europĂ©ens. Exceptionnelle dans le contexte de crise sĂ©curitaire et politique qui Ă©branle le Mali depuis des annĂ©es, la demande de retrait de ce contingent danois survient en plein bras de fer entre les autoritĂ©s du pays et une partie de la communautĂ© internationale qui entend la voir tenir son engagement Ă  achever la transition. Les relations avec la France en particulier se sont par ailleurs sĂ©vèrement dĂ©tĂ©riorĂ©es au cours de ces dernières semaines. Bamako Le Mali avait notamment dĂ©noncĂ© le 12 janvier une violation de son espace auprès de la France, liĂ©e Ă  la fermeture de ses frontières en reprĂ©sailles Ă  des sanctions rĂ©gionales. Une source militaire française de l’AFP avait pourtant assurĂ© que «toutes les procĂ©dures [avaient] Ă©tĂ© respectĂ©es».

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